Lundi 30 novembre

La COVID-19 complique l’obtention de la résidence permanente pour les étudiants étrangers

L’impossibilité de se rendre sur les campus canadiens pour suivre leurs cours universitaires qui a affecté de nombreux étudiants étrangers pendant plusieurs mois en raison de la pandémie n’est pas l’unique conséquence de cette crise sanitaire pour ce groupe. Dans un texte de Radio-Canada, on apprend que la pandémie a aussi un impact sur la capacité de certains étudiants étrangers et travailleurs migrants de rencontrer toutes les conditions liées à l’obtention de la résidence permanente.

L’article précise que le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a déjà pris la décision de prolongé « jusqu’au 31 décembre le délai imparti aux visiteurs et aux titulaires de permis d’études ou de travail pour mettre à jour leurs permis périmés ». L’organisme Migrant Students United estime que ces mêmes mesures devraient également s’appliquer aux permis de travail postdiplômes.

Selon le gouvernement du Canada, « le permis de travail postdiplôme permet aux étudiants ayant obtenu leur diplôme dans un établissement postsecondaire canadien d’acquérir une expérience professionnelle au Canada. L’expérience de travail acquise avec ce programme peut compter dans une demande de résidence permanente ».

La coordinatrice nationale de l’organisme, Sarom Rho, soutient que des milliers d’étudiants étrangers voient leur permis de travail expiré avant d’avoir pu soumettre leur demande de résidence permanente. Migrants Students United demande donc que le gouvernement fédéral renouvelle les « permis de travail postdiplômes pour que les étudiants puissent remplir les conditions requises pour obtenir la résidence permanente ».

Examens en personne devancés au Québec

Selon un texte de Radio-Canada, la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, demande aux établissements d’enseignement postsecondaires qui prévoient tenir des examens de fin de session en personne de les devancer. Cette mesure vise à permettre aux étudiants devant prendre part à ces examens de s’isoler pendant une semaine avant d’aller visiter leurs familles pendant les Fêtes.

« On est en travaux avec eux pour que nos étudiants puissent vraiment profiter de la période qui nous est donnée de quatre jours pour fêter avec leur famille », a-t-elle précisé lors d’une entrevue à l’émission Tout un matin.

Sans surprise, la décision de l’Université de Sherbrooke de suivre cette recommandation et de devancer des examens en personne prévus pour certains cours de son École de gestion a été reçu froidement par les étudiants concernés. Bien consciente des désagréments que peuvent occasionner ce changement, la vice-rectrice aux études de l’établissement, Christine Hudon, en a fait état dans un article de la Tribune. « Les étudiants ont planifié leur semaine d’études et parfois de travail. Bon nombre d’entre eux travaillent. Quand on commence à modifier des dates, ça peut avoir des impacts et générer du stress ou de l’anxiété. On essaie le moins possible de toucher à ça », a-t-elle précisé.

L’une des personnes citées par le quotidien estime qu’en devançant les examens d’une semaine, l’établissement fait fi de la détresse des étudiants. Elle aurait préféré voir « ces épreuves passées en ligne » ou suggère que l’Université en réduise la pondération.

Pour justifier l’importance que ces examens se tiennent en personne, Mme Hudon s’appuie sur l’exercice mené plutôt cette année par l’établissement visant à déterminer ce qui pouvait être fait à distance. « Il y a toutes sortes de modalités autres que les examens, mais dans un certain nombre de cours, il fallait que les examens soient en personne. C’est variable d’une faculté et d’un programme à l’autre », a-t-elle ajouté.

Jeudi 26 novembre

Pas de sport universitaire en Atlantique cet hiver 

L’organisme Sport universitaire de l’Atlantique (SUA) a annoncé le 25 novembre l’annulation de la saison hivernale. Selon un texte d’ICI Radio-Canada Nouveau-Brunswick, la SUA autorise toutefois la tenue de compétitions amicales, à condition que les agences locales de santé publique donnent leur feu vert.  

Jusqu’à tout récemment, tous les espoirs étaient pourtant permis quant à la reprise des activités sportives en hiver grâce au succès qu’a connu la bulle atlantique. L’augmentation de nouveaux cas de COVID-19 au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, notée ces derniers jours, a scellé le sort de la saison. « C’est une situation difficile, non seulement pour le sport, mais pour le monde en général », a conclu le directeur exécutif de la SUA, Phil Currie. 

Université Bishop’s : cours à distance jusqu’en janvier 2021 

En début de semaine, l’Université Bishop’s avait annoncé qu’elle suspendait la tenue d’activités sur son campus jusqu’au 25 novembre. Selon un texte d’ICI Radio-Canada Estrie, elle a depuis annoncé que cette suspension s’étendrait jusqu’à la fin du semestre d’automne. Ainsi, les salles de classe, les installations sportives, la bibliothèque et les aires d’étude sont désormais inaccessibles. 

On apprend dans ce texte que « jusqu’à maintenant, l’Université recense 16 cas positifs dans ses résidences et au moins 12 cas chez des étudiants vivant hors du campus ». La direction de l’établissement a confirmé à Radio-Canada que tous les étudiants ayant reçu un diagnostic positif sont en isolement et la plupart d’entre eux sont également retournés à leur domicile.  

L’Université prévoit continuer de réévaluer la situation afin de déterminer si le campus rouvrira pour le début des classes en janvier.  

Examens en personne à Polytechnique Montréal 

Selon un article de La Presse+, la décision de Polytechnique Montréal d’organiser les examens finaux en personne préoccupe certains de ses étudiants. 

Depuis son annonce, l’établissement a tenté dajuster le tir. Dans un message à la communauté daté du 24 novembre, le directeur général de l’établissement, Philippe Tanguy, et le directeur adjoint et directeur de la formation et de la recherche, François Bertrand, qualifient de « légitimes » les inquiétudes qui leur ont été communiquées. L’Université explique avoir apporté « certains ajustements à l’organisation des examens finaux en considérant l’avis et les propositions des associations étudiantes, et en tenant compte des consignes du gouvernement du Québec pour le temps des Fêtes ».  

Pour répondre à la critique, Polytechnique Montréal a, entre autres, bonifié la liste des régions admissibles pour une demande d’examen à distance, ajouté une possibilité de reprise en cas d’échec, révisé le calendrier d’examen et recommandé aux professeurs d’alléger la dernière semaine de cours 

« Nous sommes conscients qu’il ne s’agit pas d’une solution parfaite pour tous, mais il s’agit de la solution la plus équitable que nous ayons pu trouver, et qui s’appuie sur un dialogue constructif », ont-ils ajouté à la fin du message.  

Lundi 23 novembre

Plus de peur que de mal pour les universités québécoises 

Dans un texte publié dans Le Devoir, le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) soutient que les universités québécoises pourraient s’en tirer un peu mieux que ce qu’a anticipé Statistique Canada en chiffrant à 3,4 milliards de dollars les pertes des universités canadiennes.  

S’il est au fait que certains établissements, principalement en région, connaissent de grands défis financiers, le président du conseil d’administration du BCI et recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, estime que les universités québécoises peuvent éviter le pire. « Pour nous, au Québec, je ne pense pas qu’on va s’enligner vers des pertes qui sont proportionnelles à ce genre de chiffres là. » D’ailleurs, comme tous les établissements québécois figurent à la liste d’établissements d’enseignement désignés d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, il espère voir à nouveau un bon nombre d’étudiants étrangers convergés vers les universités de la province.  

Pause forcée et budget équilibré à l’Université Bishop’s 

En raison d’une éclosion de COVID-19, lUniversité Bishops a suspendu la majorité des activités sur son campus. Dans un texte d’ICI Radio-Canada Estrie, on apprend que 15 membres de la communauté universitaire ont été déclarés positifs. Le directeur des communications de l’établissement, Olivier Bouffard, a expliqué que cette mesure serait en place jusqu’à mercredi matin et que d’ici-là, tous les cours seraient donc donnés à distance. L’Université prévoit se servir de cette période pour évaluer les risques et déterminer la forme que prendront les dernières semaines de la session automnale.  

Par ailleurs, bien que la pandémie ait des effets réels pour l’Université Bishop’s, il s’avère que l’établissement a tout même été en mesure de présenter un budget équilibré pour l’année 2020-2021. Dans un article de la Tribune de Sherbrooke, on aborde la santé financière de l’établissement et on précise que l’Université est « aux prises avec un déficit accumulé de 13 M$, elle ne voulait pas alourdir celui-ci. Le fait d’opter pour un modèle hybride a aussi permis de limiter les coûts liés aux besoins d’espace. Bishop’s n’a pas eu à louer des espaces supplémentaires et s’en est tirée en utilisant des lieux comme le Centennial ou la salle Bandeen, entre autres ». 

Des auxiliaires à l’enseignement s’inquiètent 

Les changements apportés à la façon dont les cours universitaires sont dispensés depuis le début de la pandémie sèment l’inquiétude chez les auxiliaires à l’enseignement. Ceux-ci sont des étudiants aux études supérieures qui aident les étudiants de premier cycle dans leurs classes et laboratoires. Dans un article d’ICI Radio-Canada Nord de l’Ontario, certains auxiliaires parlent de « confusion sur les tâches à entreprendre » et de « difficulté à nouer un lien avec les étudiants » en raison de leur nouveau quotidien depuis mars dernier. L’auxiliaire à l’enseignement en biologie à l’Université Laurentienne, Meghan Ward, croit que « les circonstances rendent ce travail beaucoup plus stressant qu’auparavant ». Elle explique qu’elle a remarqué que peu d’étudiants participent aux séminaires de trois heures qu’elle organise, et que souvent, ils n’y restent que quelques moments. 

De son côté, Jade Dawson, également auxiliaire à l’enseignement en biologie à l’Université Laurentienne, résume la situation actuelle en disant que « c’est comme si le temps qui était autrefois dédié aux périodes de tutorat est maintenant étalé un peu partout dans la journée et dans la semaine. […] C’est comme si je devais toujours être en ligne, ce qui augmente mon stress » 

3 M$ pour des installations de recherche à l’Université de Montréal 

L’Université de Montréal (U de M) s’ajoute à la liste des récipiendaires des fonds annoncés par la Fondation canadienne pour l’innovation (voir la mise à jour du 9 novembre)Ainsi cinq des 79 projets ayant obtenu du financement sont issus de l’U de M et de ses établissements de santé affiliés. Dans un communiqué de l’établissement, on décrit les cinq projets comme couvrant « des sujets aussi variés que la collecte de données sur les inégalités sociales en santé, les tests diagnostiques, l’étude des réponses immunitaires ou encore les outils de lutte contre l’isolement social en temps de COVID-19 » 

Lundi 19 novembre

Freiner la transmission de la COVID-19 dans le corps humain

Si depuis deux semaines les annonces concernant les vaccins potentiels ont entraîné une vague d’espoir face à la pandémie, de son côté, Richard Leduc, professeur de la Faculté de médecine à l’Université de Sherbrooke, travaille plutôt à freiner la transmission de la COVID-19 dans le corps humain.

« On se penche sur des petites molécules qui ont une efficacité contre la grippe. On avait eu ces résultats-là il y a plusieurs années avec des collègues de l’Université de Sherbrooke, mais quand on a vu les similitudes avec le virus qui cause la COVID… on a demandé une subvention […] pour voir si ces molécules-là auront une efficacité sur le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19 », a expliqué à ICI Radio-Canada M. Leduc, qui collabore avec l’Université de la Colombie-Britannique et l’Université Cornell, aux États-Unis.

À son avis, si ses travaux aboutissent, il faudra quand même attendre encore une année avant qu’il soit prêt puisqu’il devra passer par des mois de tests, à la fois sur la molécule et sur la façon de l’administrer, ainsi que le processus d’approbation de Santé Canada.

Le tiers des Canadiens ont plus de difficulté à épargner pour l’éducation postsecondaire de leurs enfants

Selon de nouvelles données publiées par la Knowledge First Financial, 4 Canadiens sur 10 affirment que la COVID-19 a eu un effet négatif sur leur capacité à épargner pour l’éducation postsecondaire de leurs enfants. De plus, 25 pour cent des parents canadiens réfléchissent désormais à des changements pour l’éducation postsecondaire de leurs enfants, et ce, en raison de la pandémie.

Un déficit de 16 M$ pour l’Université de Sherbrooke

Dans un article de la Tribune de Sherbrooke, on apprend que l’Université de Sherbrooke chiffre désormais à 16 M$ son déficit pour l’année 2020-2021, et elle impute ce manque à gagner à la pandémie. Quoique ce soit inhabituel pour l’établissement, sa vice-rectrice à l’administration et au développement durable, Denyse Rémillard, se veut rassurante dans l’article et souligne « le caractère exceptionnel de la situation ».

« On a un déficit de 16 M$, mais on a un impact COVID de 18 M$. On n’est pas en dérive financière. Ce sont des investissements pour soutenir notre orientation », a-t-elle précisé.

Soulignons qu’au printemps, l’établissement avait présenté un budget provisoire et il était tenu d’effectuer une mise à jour au plus tard le 16 novembre. Avant d’élaborer un plan de redressement, l’Université attend que le gouvernement se prononce quant à sa capacité d’intervention pour aider financièrement les établissements postsecondaires faisant face à un déficit en raison de l’actuelle crise sanitaire.

« C’est certain qu’on n’aura pas le choix de le financer si on n’a pas de support du gouvernement. On ne sait pas encore s’il va compenser ou aider les universités à éponger leur déficit. Ce sont des choses que l’on ne connaît pas encore », a déclaré Mme Rémillard au journal.

Malgré la pandémie, les inscriptions au baccalauréat en enseignement sont en hausse

 La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann se réjouit de voir les inscriptions au baccalauréat en enseignement dans les universités augmenter, et ce, pour une deuxième année consécutive.

Dans un texte sur son site Web, TVA nouvelles écrit que « la pandémie et les conditions difficiles d’enseignement n’ont pas découragé les futurs [enseignants] ».  Des données du ministère de l’Éducation indique que les inscriptions dans cette discipline ont augmenté de 10,2 pour cent comparativement à l’année 2019. Plus précisément pour l’enseignement secondaire, c’est une hausse de 9,6 pour cent alors que pour l’enseignement préscolaire et primaire, on dénote une augmentation de 16,9 pour cent.

« Quand des jeunes s’inscrivent dans les facultés des sciences de l’éducation, ça fait plus de suppléants! Quand tu étudies dans un baccalauréat de quatre ans, souvent, tu prends un contrat à temps partiel de suppléance. Ça va nous aider! », a affirmé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

Deux cas de COVID-19 à l’Université de Moncton

L’Université de Moncton a confirmé à ICI Radio-Canada Acadie qu’à la fois un étudiant et un employé ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19. Dans un communiqué publié le 16 novembre, l’établissement précise que l’employé est en isolement. « La Santé publique a informé la direction de l’Université que le cas présente un faible risque pour les membres de la communauté du campus », ajoute-t-on dans cet avis. De plus, le recteur de l’Université, Denis Prud’homme a déclaré que « les mesures mises en place ont comme objectif de protéger la santé et la sécurité des membres de notre communauté universitaire. Les opérations continuent comme prévu, et nous allons suivre la situation de près ».

Davantage d’universités canadiennes peuvent accueillir des étudiants étrangers

Lors de la plus récente mise à jour de la liste des établissements d’enseignement désignés d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, de nombreuses universités de l’Ontario, dont l’Université Laurentienne et l’Université de Hearst, y ont été ajoutées et pourront donc accueillir à nouveau des étudiants étrangers. Les établissements désignés doivent avoir un plan d’intervention face à la COVID-19 approuvé par leur gouvernement provincial ou territorial. La prochaine mise à jour de la liste est prévue pour le 1er décembre.

Lundi 16 novembre

La Fondation de l’UQTR récolte 4 M$ en temps de pandémie

Malgré les impacts financiers qu’a eu la pandémie, la Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a réussi à récolter d’importantes contributions de ses donateurs habituels. Ce qui lui a permis de verser près de quatre millions de dollars à la communauté universitaire sous forme de bourses ou de soutien financier à plusieurs projets essentiels. « Les Québécois ont été d’une grande générosité au cours des derniers mois. Avec les effets négatifs de la crise sanitaire sur l’économie et la société, cet élan de générosité doit continuer. Les gouvernements n’auront pas la capacité de combler tous les besoins qui ne cessent de croître », écrit le directeur général de la Fondation de l’UQTR, Daniel Milot.

D’ailleurs, un sondage Léger réalisé en juillet pour l’Institut Mallet révèle que plus de Québécois (70 pour cent) auraient fait un don pour une cause sociale, communautaire ou humanitaire en 2020 comparativement à cinq ans plutôt (50 pour cent). La Fondation de l’UQTR bénéficie du soutien d’une cinquantaine de PME et de corporations. Malgré les pertes financières et les perturbations vécues par certaines de ces entreprises, celles-ci ont toutes maintenu leur engagement envers la Fondation.

Google réinvestit 4 M$ dans MILA

Google Canada a annoncé le renouvellement de son financement envers MILA, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, qui se chiffre à près de quatre millions de dollars sur trois ans. Ce financement permettra au chercheur Yoshua Bengio et son équipe de poursuivre ses recherches dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la santé pour lutter contre la COVID-19. En 2016, le géant du Web avait investi près de six millions de dollars, ce qui a permis à Mila de passer de 25 à 519 chercheurs. « La COVID-19 a changé la face du monde pour toujours, et de nombreuses industries, des soins de santé au commerce de détail, doivent s’adapter pour prospérer dans la nouvelle réalité. Alors que nous nous préparons à l’avenir et aux inévitables changements de priorités, force est de constater que l’IA n’est plus une technologie émergente, mais bien un outil utile permettant de résoudre des problèmes à l’échelle mondiale », explique M. Bengio sur le blogue de Google.

Un des projets actuels de Mila est LambdaZero, un système d’apprentissage par renforcement profond qui permettrait d’accélérer le développement de médicaments en utilisant l’intelligence artificielle pour analyser les combinaisons de molécules. L’équipe de Mila entamera dès janvier des tests pour identifier un nouveau médicament capable de combattre la COVID-19 selon la Presse canadienne.

Événement : GGconversations avec Joanne Liu

Dans le cadre de sa série d’entrevues GGconversations, la gouverneure générale Julie Payette discutera cette semaine avec Joanne Liu, ancienne présidente internationale de Médecins Sans Frontières et professeure adjointe de clinique à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. L’entrevue portera sur « comment mieux gérer notre réponse lors des pandémies mondiales hier, aujourd’hui et demain ». L’événement en français aura lieu en direct en ligne mercredi à 14 h 30 HE.

Jeudi 12 novembre

Québec envisage des mesures assouplies dans les universités cet hiver

Les étudiants universitaires québécois pourraient avoir une vie étudiante plus active dès la prochaine session. La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a expliqué, en entrevue avec La Presse, vouloir offrir certains assouplissements des mesures en place dans les universités. La détresse psychologique que ressentent certains étudiants en apprentissage à distance est à l’origine de cette réflexion. La ministre a évoqué, entre autres, « des activités en petit groupe, la location de locaux dans des hôtels pour favoriser la distanciation, une vie étudiante accrue, tout ça dans le respect des mesures sanitaires ». Des discussions sont en cours avec la Direction de la santé publique. Toutefois, à l’université et ailleurs, aucun assouplissement n’est prévu avant le 23 novembre, a assuré le premier ministre François Legault mardi.

La rectrice de l’Université du Québec à Chicoutimi, Nicole Bouchard, ne souhaite pas, pour l’instant, favoriser cette avenue. La région connaît une importante hausse de cas de COVID-19. « On avait résisté jusqu’à maintenant. Jusqu’à il y a une semaine, on avait été épargné. Mais la contagion communautaire est tellement intense […]. La situation change d’heure en heure », a dit la rectrice en entrevue avec ICI Saguenay-Lac-Saint-Jean. L’établissement, dont 30 pour cent des activités sont actuellement en présentiel, a prévu l’embauche d’intervenants et la bonification des services de soutien psychologique pour pallier l’absence de liens pédagogiques.

L’Université de Sherbrooke, maintenant en zone rouge, passe en ligne 

Alors que la région de l’Estrie est officiellement entrée en zone rouge jeudi, l’Université de Sherbrooke a annoncé que la majorité de ses activités d’enseignement se tiendront à distance, « à l’exception des activités de simulation clinique, des laboratoires d’enseignement, des apprentissages pratiques et d’autres activités ciblées ». La recherche, certains travaux d’équipe et les évaluations pourront être maintenus en présence dans le respect des consignes sociosanitaires. « Ces nouvelles directives ne signifient pas que nos campus ne sont plus sécuritaires – les plus récents bilans démontrent de façon éloquente qu’ils le sont », a écrit le recteur Pierre Cossette dans un message à la communauté étudiante. « Forte de l’expérience réussie vécue cet automne, alors que 60 pour cent des activités d’enseignement ont pu se tenir en présentiel, l’annonce d’aujourd’hui ne change pas la résolution de l’Université de Sherbrooke de maintenir la même approche pour le trimestre d’hiver 2021, dans le respect de toutes les consignes qui s’appliqueront pour chacun de ses campus. »

L’Université Concordia décale également sa session d’hiver

L’Université Concordia emboîte le pas à l’Université de Sherbrooke, qui a annoncé le 5 novembre un début de session décalé d’une semaine. L’établissement montréalais prolongera la période des Fêtes d’une semaine, reportant le début de la session d’hiver au 13 janvier.

« Près de huit mois après le début de la pandémie, nous apprenons que de nombreux étudiants connaissent un stress et une fatigue accrus, causés par les défis et l’isolement liés à l’apprentissage à distance, ainsi que par des sentiments d’incertitude quant à l’avenir », a écrit la vice-rectrice aux affaires académiques par intérim de l’Université Concordia, Anne Whitelaw, dans un message aux étudiants. Les dates du calendrier universitaires seront ajustées en conséquence. La session d’hiver se terminera une semaine plus tard, et le début de la session d’été sera également décalé.

Lundi 9 novembre

Les classes en plein air resteront à l’Université de Sherbrooke

On a démonté la semaine dernière les chapiteaux qui abritaient les 11 classes extérieures à l’Université de Sherbrooke (U de S), au même moment, l’établissement a saisi l’occasion et a confirmé au journal La tribune que celles-ci étaient là pour rester. Annoncées en juillet dernier, ces classes extérieures visaient à offrir une option supplémentaire à l’Université pour accueillir ses étudiants en personne cet automne. La vice-rectrice aux études de l’U de S, Christine Hudon, précise dans l’article que 57 personnes enseignantes y ont eu recours. Avant de prendre une décision quant au sort de ces classes extérieures, l’Université a sondé les utilisateurs, soit les membres du personnel enseignant et les étudiants. Mme Hudon souligne qu’à partir de maintenant l’U de S va tenter d’améliorer l’expérience. « La réflexion va plus porter là-dessus : comment peut-on faire plus un usage plus optimal? »


À lire aussi : L’Université de Sherbrooke prend l’air


La santé mentale des étudiants-athlète inquiète les établissements postsecondaires

Selon un récent sondage de l’Alliance Sport-Études, qui encadre les athlètes québécois d’élite au cégep et à l’université, plus de 60 pour cent des athlètes éprouveraient en ce moment de la difficulté à s’entraîner tandis que près de la moitié d’entre eux auraient perdu la motivation de le faire. Dans un reportage diffusé par Radio-Canada Ottawa-Gatineau, l’athlète Magalie Frappier, membre de l’équipe de volleyball de l’Université d’Ottawa, explique que le fait qu’il n’y ait pas de parties à l’horaire influence négativement sa motivation à faire les entraînements. Consciente de ces nouveaux défis, l’Université d’Ottawa a mis sur pied un service d’aide (conseillers, psychologues et nutritionnistes) pour ses 900 étudiants-athlètes.

79 projets de recherche financés par la Fondation canadienne pour l’innovation

Un total de 52 universités, centres de recherche hospitaliers, cégeps et collèges ont obtenu du financement par l’entremise du Fonds des occasions exceptionnelles de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Cette dernière a dévoilé un investissement fédéral de plus de 28 millions de dollars dans des laboratoires et de l’équipement de pointe, aux fins de l’accomplissement d’un total de 79 projets de recherche.

  • Le professeur au Département de génie physique de Polytechnique Montréal et chercheur au Centre de recherche du CHUM, Frédéric Leblond, a obtenu une partie de ce financement en plus de sécuriser un investissement du gouvernement québécois pour le développement d’un test de salive permettant de détecter le coronavirus en moins de deux minutes. Il a donc reçu un total de 548 168 dollars pour financer l’infrastructure de recherche ainsi que sa maintenance et son exploitation. Dans un communiqué de l’établissement, on apprend que « la nouvelle infrastructure de recherche sera utilisée par le professeur et son équipe pour établir une technique de dépistage rapide de la COVID-19 à base de salive, sans réactif, qui pourrait surmonter les limites des techniques standards, facilitant l’autoéchantillonnage et l’accessibilité ». D’ailleurs, on anticipe que la méthodologie de développement de tests pourrait être rapidement adaptée à d’autres maladies infectieuses.
  • Plusieurs équipes de l’Université Laval faisant de la recherche sur le SARS-CoV-2 pourront profiter de l’équipement qu’acquerra le professeur Denis Leclerc grâce à une subvention de 1,8 million de dollars. Soulignons que le gouvernement du Québec a fourni la moitié du financement pour ce projet. Dans un texte produit par l’Université Laval, le principal intéressé explique que « cette subvention servira à l’achat d’équipement scientifique qui nous permettra d’augmenter notre capacité de recherche et d’accélérer nos travaux ». Jusqu’à maintenant, les chercheurs devaient faire appel à des laboratoires extérieurs pour effectuer certains tests. « C’est long parce que nous n’avons pas la priorité pour l’utilisation de cet équipement et nous n’avons pas le contrôle sur la qualité des tests qui y sont menés. La subvention que nous avons obtenue va nous permettre de régler ces problèmes », ajoutait-il dans le texte.

Jeudi 5 novembre

L’Université de Sherbrooke décale sa session d’hiver

L’Université de Sherbrooke a annoncé jeudi le report du début de la session d’hiver 2021 pour la majorité des programmes d’études. La date du début des cours, initialement prévue le 5 janvier, est maintenant le 11 janvier. La vice-rectrice aux études de l’Université, Christine Hudon, a expliqué dans un communiqué que l’établissement souhaitait accorder un répit à sa communauté en prolongeant la période de pause entre les sessions d’automne et d’hiver. Les dates pour la fin de la session et la semaine de relâche demeurent inchangées. Le nouveau calendrier universitaire est disponible ici pour savoir quels programmes sont touchés par ce changement.

L’Université McGill aura plus de cours en présentiel cet hiver

L’Université McGill augmentera son offre d’activités d’enseignement et d’apprentissage en personne cet hiver. Dans une note publiée sur le site Web de l’établissement, le vice-principal exécutif adjoint (enseignement et programmes d’études) et le premier vice-principal exécutif adjoint (études et vie étudiante) ont expliqué que cette décision a été prise en raison d’un désir de la communauté étudiante de renforcer leurs liens avec l’Université. L’établissement continuera d’offrir la majorité de ses cours à distance, mais toutes les facultés prévoient également des activités d’enseignement améliorées en fonction des priorités suivantes :

  • Niveau 1 : Laboratoires, activités cliniques, projets et volets pratiques essentiels, notamment pour les finissants
  • Niveau 2 : Séminaires, séances de tutorat, conférences et certains cours magistraux

Les étudiants inscrits à des cours classés niveau 1 devront être présents sur le campus lors de la session d’hiver 2021. « Tous les autres étudiants peuvent choisir de se rendre sur les campus ou non. Il pourrait y avoir certaines activités en présentiel si la situation sanitaire le permet, mais ces activités auront également une version virtuelle, comme à l’automne 2020 », explique-t-on dans la foire aux questions de l’établissement.

Les étudiants étrangers peuvent maintenant revenir en Nouvelle-Écosse

Plusieurs universités néoécossaises peuvent finalement accueillir à nouveau les étudiants étrangers sur leurs campus. Lors d’une récente mise à jour, de nombreux établissements postsecondaires de la province ont été ajoutés à la liste d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour la première fois depuis sa mise en ligne le 20 octobre. Les établissements désignés doivent avoir un plan d’intervention face à la COVID-19 approuvé par leur gouvernement provincial ou territorial.

Plus de détails sur les exemptions des restrictions de voyage pour les étudiants étrangers se trouvent dans notre mise à jour du 5 octobre.

Une centaine de cas de COVID-19 à l’Université Laval depuis la rentrée

Une vingtaine d’employés et 86 étudiants de l’Université Laval ont été infectés par le virus depuis la rentrée scolaire, selon ce que rapporte Le Journal de Québec. La majorité des personnes infectées se trouvent en télétravail ou en enseignement à distance selon le vice-recteur à la coordination de la COVID-19, René Lacroix. Quelques étudiants déclarés positifs se seraient déplacés sur le campus et quelques-uns ont été recensés dans les résidences, puis ont été mis en isolement. Toutes les personnes qui seraient entrées en contact avec ces cas ont également été isolées.

« Par mesure préventive, les 234 salles de classe sur le campus ont par ailleurs été réaménagées récemment pour s’assurer que la distance entre les étudiants est désormais de 2 mètres, et non plus de 1,5 mètre comme l’avait autorisé Québec dans les salles de classe des cégeps et des universités », explique-t-on dans l’article.

Le Congrès des sciences humaines se tiendra en mode virtuel

Sans grande surprise, la Fédération des sciences humaines a annoncé que son Congrès 2021, qui devait se tenir à l’Université de l’Alberta du 29 mai au 4 juin, se tiendra virtuellement. « Depuis l’arrivée de la COVID-19 dans notre vie, bien des choses ont changé, mais l’une d’elles demeure obstinément la même : les grands rassemblements en personnes posent un risque à la santé publique. Nous espérons tous une avancée sous peu dans la lutte contre la pandémie; toutefois les responsables de santé publique nous disent qu’il pourrait s’écouler une autre année ou plus avant le retour en toute sécurité des rencontres en personnes », a écrit la présidente du conseil d’administration de la Fédération, Patrizia Albanese, dans un communiqué.

Traditionnellement, le Congrès rassemble sur le campus hôte plus de 8 000 universitaires, représentant plus de 70 associations. Michael O’Driscoll et Al Chapman, respectivement organisateur et chef de projet pour le Congrès 2021, ont déclaré dans un autre communiqué que la planification de l’événement avait été « un long périple pour l’équipe locale du Congrès » qui équivaut à six ans de travail. Néanmoins, ils ont déclaré que le changement offrait à l’Université « une occasion historique d’organiser la plus grande conférence universitaire virtuelle jamais organisée au Canada ».

Étude en cours sur l’effet de la pandémie sur la communauté LGBTQ+

Un professeur de l’Université de Montréal et son équipe mènent présentement une étude pour comprendre comment le sexe, le genre et l’orientation sexuelle des individus affectent leur adaptation à la crise sanitaire actuelle. Robert-Paul Juster, professeur à la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, a lancé un questionnaire en ligne auquel peut répondre n’importe qui, pas seulement la communauté LGBTQ+. « En plus d’être un danger pour la santé des individus, cette pandémie a le potentiel d’exacerber certaines inégalités qui existent entre les hommes, les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. Notre questionnaire en ligne, anonyme et confidentiel, servira à éclaircir la situation », explique le chercheur sur le site de l’U de M.

Lundi 2 novembre

Moins d’étudiants à temps plein en Atlantique

Les effets de la pandémie sur le nombre d’inscriptions dans les universités canadiennes suscitent beaucoup d’intérêt et d’inquiétude. L’enquête préliminaire de l’Association des universités de l’Atlantique (AUA) sur les inscriptions pour 2020-2021 a permis de mieux comprendre l’ampleur de ces effets. Il s’agit du premier ensemble complet de données régionales diffusé au Canada. L’enquête a révélé que les inscriptions des étudiants à temps plein en Atlantique (premier et deuxième cycles) ont diminué de 1,3 pour cent par rapport à l’an dernier, tandis que celles des étudiants internationaux à temps plein ont diminué de 6,6 pour cent. « Ce n’est pas une surprise, a commenté Allister Surette, président de l’AUA et recteur de l’Université Sainte-Anne. Lorsque nos universités se sont ajustées ce printemps en réaction immédiate à la pandémie – et que nous avons commencé la planification pour des études en ligne cet automne – nous nous attendions à des baisses d’inscription. »

Ces baisses ne sont cependant pas réparties uniformément sur le territoire. Alors que certains établissements ont été touchés, d’autres enregistrent les mêmes, voire de plus grands effectifs qu’à la même période l’an dernier. La baisse la plus importante a été observée chez les étudiants à temps plein de première année, avec 10,5 pour cent de moins sur 12 mois. L’AUA estime que cette baisse aura des répercussions sur les taux d’inscription et la « durabilité institutionnelle » pour les trois à quatre prochaines années.

L’enquête préliminaire révèle cependant une augmentation significative des inscriptions des étudiants à temps partiel de 19,6 pour cent. « J’avancerais l’hypothèse que de nombreux étudiants de première année ont opté pour des études à temps partiel, en raison des restrictions liées au voyage et leurs incertitudes en regard à leur adaptation à l’apprentissage virtuel plutôt qu’à un apprentissage traditionnel en classe », a ajouté M. Surette.

L’AUA croit que les restrictions de voyage nationales et internationales ainsi que la fermeture temporaire des bureaux de traitement des visas dans le monde ont eu un fort impact sur l’inscription des étudiants internationaux.

Étude Impact COVID-19 : la santé globale des universitaires

Selon une étude en cours à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) sur la santé globale des étudiants et des employés des universités québécoises, la pandémie constitue une source de stress non négligeable pour les populations universitaires. La première phase de l’étude a pris la forme d’un questionnaire en ligne rempli par 2 754 participants.

Les résultats de cette première phase publiés la semaine dernière révèlent que 89 pour cent des répondants qualifient la situation de stressante et l’associent à plusieurs peurs, comme celle de voir un proche contaminé (77 pour cent). Selon l’étude, 60 pour cent des répondants présentent au moins un problème de santé psychologique, comme la dépression (47 pour cent), l’anxiété (45 pour cent), la détresse psychologique (42 pour cent) et le stress post-traumatique (30 pour cent). Ces problèmes seraient plus importants chez les étudiants que les employés.

« La conciliation est également difficile pour plusieurs des parents interrogés (n=410), particulièrement chez ceux ayant des enfants âgés de 0 à 11 ans. [Un total de] 92,5 pour cent de ceux-ci s’imposent de la pression dans la façon dont ils prennent soin de leurs enfants et ils sont nombreux (69 pour cent) à estimer que les exigences de leur travail se répercutent sur leur vie familiale », peut-on lire dans le communiqué de l’UQAC.

L’équipe responsable de l’étude est constituée de 15 chercheurs provenant de plusieurs établissements québécois et possédant des expertises dans les domaines de la santé physique, psychologique, sociale et spirituelle, ainsi que d’étudiants de premier et de second cycle.

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